Par Yannick Picard Publié le 04/07/2022 à 17:13
On a beaucoup parlé du camping municipal lors du conseil municipal, mercredi 6 avril. Tout d’abord de l’accueil des familles de réfugiés ukrainiens. « Le secrétaire général de la préfecture est…
On a beaucoup parlé du camping municipal lors du conseil municipal, mercredi 6 avril. Tout d’abord de l’accueil des familles de réfugiés ukrainiens. « Le secrétaire général de la préfecture est venu sur les lieux hier [mardi 5 avril] », a indiqué le maire, Didier Geslin. Les élus ont donné à l’unanimité leur feu vert à quatre mobil-homes pour accueillir prochainement une famille de huit personnes ayant fui la guerre puis une seconde composée de trois Ukrainiens.
Des travaux de réhabilitation, notamment concernant les normes gaz, sont en cours. « On attend les pièces », explique Raymond Proux, adjoint au maire en charge des travaux. Un cinquième mobil-home doit subir des travaux de restauration plus conséquents.
L’hébergement communal, dépendant de la gestion du camping, est également concerné. Avec le vote des élus, il peut déjà recevoir trois sœurs ukrainiennes et leurs trois enfants arrivés par leurs propres moyens à Esnandes il y a quelques jours. Ces prestations sont gratuites pour une durée de trois mois renouvelable. Les enfants réfugiés seront également accueillis gratuitement dans les structures municipales.
« Assaillis de demandes »
Reste l’avenir du camping, dont l’opposition s’est inquiétée lors de diverses interrogations. Ce dernier est fermé depuis maintenant deux ans en raison de la crise sanitaire. Lors de son premier mandat (2014-2020), Didier Geslin décide de le mettre en vente. La transaction avait échoué. Les deux années de fermeture n’ont pas été bénéfiques pour le site vieillissant.
Depuis plusieurs mois, la majorité a confié une stratégie de gestion à long terme au cabinet d’avocats de la municipalité. « On attend une réponse. Ça n’avance pas à la vitesse qu’on voudrait », constate Didier Geslin. Le coût de la réhabilitation sera à la charge du futur gestionnaire, en plus d’un droit d’entrée estimé à 23.000 euros à payer ainsi qu’un loyer annuel. Le premier adjoint au maire, Rémi Desplantes, s’est montré rassurant : « Nous sommes bombardés de demandes. Il n’y a plus de campings municipaux à vendre en France. »